16 Nov Salaires d’entrée dans le secteur de l’aviation
L'aérospatiale offre des salaires élevés
Le rapport StepStone sur les salaires 2019 est l’une des sources les plus populaires pour comparer les salaires dans différents secteurs d’activité en Allemagne. En 2019, cette comparaison des salaires semble très bonne pour les professionnels et les cadres de l’aérospatiale. Cela s’explique par le fait que l’aérospatiale occupe les premières places dans de nombreux groupes professionnels.
Toutes catégories professionnelles confondues, l’aérospatiale occupe la sixième place avec un salaire annuel brut moyen de 66 188 euros. Les ingénieurs en aérospatiale occupent la septième place dans la comparaison sectorielle avec 66 840 euros, les acheteurs et les logisticiens la troisième place avec 59 178 euros et les économistes la deuxième place avec 81 389 euros. Le secteur est particulièrement attractif dans les professions techniques, où les employés gagnent 52 507 euros en moyenne par an et sont donc les techniciens ayant les revenus les plus élevés. Un argument de poids pour entrer dans le secteur ou s’y reconvertir.
Le facteur tâche/fonction dans l'industrie aérospatiale
Le niveau de salaire dépend des tâches et des fonctions qu’impliquent les différentes professions et des qualifications supplémentaires acquises. Les contrôleurs aériens, par exemple, assument de grandes responsabilités et perçoivent en conséquence des salaires plus élevés.
Les salaires les plus élevés dans ce secteur comprennent également les emplois dans les secteurs de la fabrication, de la recherche et du développement et des technologies de l’information. Le salaire annuel de départ se situe entre 45 000 et 50 000 euros. Viennent ensuite les ventes et les achats, où le salaire moyen se situe entre 40 000 et 45 000 euros. Dans les ressources humaines et le marketing, les salaires de début de carrière sont les plus bas, avec environ 30 000 à 35 000 euros par an.
En principe, les ingénieurs font partie de la main-d’œuvre la mieux rémunérée, les ingénieurs de l’aérospatiale étant en tête de la concurrence. Selon ABSOLVENTA, leur salaire moyen de débutant est de 45 000 euros par an. La fourchette se situe entre 38 000 et 53 000 euros. Ce salaire est plus élevé que le salaire de départ des ingénieurs d’autres secteurs, tels que le génie mécanique ou le secteur automobile. Avec l’expérience professionnelle, le revenu augmente également. La perspective d’un salaire moyen supérieur à 60 000 euros est attrayante.
Dans la liste des 100 meilleurs employeurs pour les ingénieurs, des entreprises comme Airbus Group (6e place), Lufthansa Technik (9e place), le Centre aérospatial allemand DLR (12e place) et l’Agence spatiale européenne ESA (13e place) figurent parmi les 15 premiers.
Le facteur du niveau d'éducation
En Allemagne, le salaire de départ dépend principalement du diplôme, de l’université, de la note finale ou d’autres facteurs plus secondaires. Ainsi, en moyenne, le salaire d’un apprenti est nettement inférieur à celui d’un diplômé ; cette tendance s’accentue même actuellement. Avec une formation complémentaire après l’apprentissage et un diplôme de maître-artisan ou de spécialiste, le revenu augmente également.
Le facteur employeur dans l'aviation
La variable la plus importante dans la détermination du salaire est l’employeur. C’est vrai : plus l’entreprise est grande, plus le salaire est élevé. L’enquête XING sur les salaires 2019 montre que les entreprises comptant jusqu’à 200 employés paient en moyenne environ 7 000 euros de moins pour les professions techniques que les entreprises de plus de 1 000 employés. Par exemple, Airbus, une entreprise de plusieurs milliers de salariés, offre à ses employés un salaire de débutant d’environ 48 000 € à 53 000 €, y compris les primes de vacances et de Noël.
Le facteur région
En effet, les salaires en Allemagne varient encore d’un État fédéral à l’autre. Les États leaders en termes de salaires de débutants sont toujours la Hesse, la Bavière et le Bade-Wurtemberg. Cela n’est toutefois pas surprenant, car il s’agit de trois régions très fortes sur le plan économique. Les États les moins performants sont le Mecklembourg-Poméranie occidentale, la Thuringe et la Saxe. En fonction du lieu, le salaire peut donc varier considérablement.
L'argent n'est pas tout
Ce qui ressemble souvent à une phrase rebattue est pourtant une réalité. Selon une étude menée par le portail de carrière XING, un salarié sur deux changerait d’emploi pour avoir plus de responsabilités et de sens. Cela s’explique notamment par le fait que les générations Y et Z sont de plus en plus nombreuses à entrer dans la vie professionnelle. Ils accepteraient également un salaire moins élevé si le travail était satisfaisant.
Idées fausses sur le personnel navigant
Les emplois du personnel navigant, c’est-à-dire les pilotes et le personnel de cabine, sont précédés d’une excellente réputation ; ils voient le monde dans leur métier de rêve et gagnent en même temps très bien leur vie. Cependant, les temps ont changé, même dans le secteur prestigieux de l’aviation. La guerre des prix, qui ne cesse de s’intensifier, fait que chaque centime est planifié et distribué avec précision. C’est particulièrement vrai pour le personnel des centres de coûts. Dans l’aviation commerciale, il est actuellement difficile de trouver des emplois bien rémunérés et attrayants. Pour cela, il faut d’innombrables heures de vol et être prêt à quitter temporairement son domicile. Même les coûts de formation sont souvent oubliés lorsque les salaires sont attrayants. Ceux-ci s’élèvent souvent à environ 100 000 euros, que les futurs pilotes doivent payer eux-mêmes, sans avoir la garantie d’être repris par une compagnie aérienne. En outre, la formation des pilotes ne peut être comparée à un apprentissage artisanal, car elle ne donne lieu qu’à l’obtention d’une licence, qui ressemble davantage à un permis de conduire. Ces licences peuvent être perdues en raison de problèmes de santé ou d’une mauvaise conduite, ce qui entraîne également la perte d’un emploi. L’assurance invalidité professionnelle, par exemple, a pour but de remédier à cette situation. Mais même ces assurances sont relativement coûteuses et commencent à environ 500 euros par mois. Outre les frais de formation de 100 000 euros et les salaires de départ plutôt médiocres, les perspectives financières ne sont donc guère réjouissantes. Il existe également des restrictions liées à l’âge, car très peu de personnes parviennent à démarrer une carrière après 25 ans.
La situation est similaire pour le personnel de cabine. Bien que les salaires soient encore plus bas et que les membres du personnel de cabine ne bénéficient pas non plus d’un apprentissage au sens strict, ils peuvent trouver un emploi acceptable avec une flexibilité supérieure à la moyenne. La différence décisive est que la formation de plusieurs semaines est payée par la compagnie aérienne et que l’on ne perd pas son permis de travail aussi rapidement que les pilotes. L’idéal est de trouver un emploi de steward pour une période limitée, par exemple après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires pour s’orienter (certaines compagnies aériennes font même travailler des étudiants dans la cabine) ou simplement pour une période de transition plus longue.
Comparaison des salaires d'entrée dans l'industrie aérospatiale
Il convient de toujours vérifier si le salaire annuel se réfère à 12 salaires mensuels, ou si des primes telles qu’un 13e mois de salaire ou des paiements spéciaux convenus dans des conventions collectives sont déjà inclus.
Le salaire joue certainement un rôle décisif dans le choix d’une carrière. Toutefois, il est encore plus important que le travail soit effectué avec plaisir. Si, en outre, l’environnement et le climat de travail au sein de l’équipe sont bons, c’est déjà la moitié du chemin parcouru.
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